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31 July 2007

 

Marie mandir 

Pilgrimage to Notre-Dame de la Garde AKA La Bonne Mère. Seeable from almost every corners of Marseille, the basilica is the safekeeper of the city.

The bay

Renovations are almost over

War wounds from the WWII

Barbie girls

Echinopsis subdenudatum 2
La fleur de ce cactée à l'odeur délicate ne vit qu'une mâtinée

29 July 2007

 

As Soon As #13 

As Soon As

More Than Meet the Eyes #8

#12 - #11 - #10 - #9 - #8 - #7 - #6 - #5 - #4 - #3 - #2 - #1

Interlude
Le boulevard Louis XIV, n'était en vie qu'aux abords du Versailles, dernier lieu ouvert à cette heure de la nuit. Quelques noctambules ne semblaient pas se décider à retrouver les averses que pleurait régulièrement le ciel. D'autres entraient précipitamment, la voiture garée en double file pour acheter de quoi fumer avant de replonger dans l'habitacle de leur véhicule.

Vrombissement lointain, puis de plus en plus fort, jusqu'à couvrir la musique du bar tabac. Un jeune garçon aux yeux vitreux se penche un peu pour observer par la vitrine chargée d'affiches.

Caméra embarquée sur une moto, la tapisserie entremêlée de pointillés et de larges flèches blanches se succèdent sous les pneus épais. Trajectoire sinueuse mais fluide, le décor bascule dans les virages. L'eau gicle comme une fumée liquide propulsée par la roue arrière. Une autre moto entre dans le champ, ses lignes aussi épurées que futuristes semblent prolonger le corps du motard gainé d'une combinaison de cuir noir.

Larges bottes aux boucles chromées vibrant au rythme du moteur

Ambiance de manga,

Phares rouges laissant des traces rémanentes imprimant la rétine

Les fumeurs pressés voient passer deux silhouettes de métal aux formes organiques si rapidement qu'ils ont l'impression d'avoir rêvé.

Les imposantes grilles de la préfecture s'ouvrent lentement tandis qu'une berline noire aux vitres aveugles quitte la cour d'honneur pour s'engager presque silencieusement dans une allée longitudinale de la place de la République. Sur les marches, un homme jette un dernier regard, la cravate au vent avant de rentrer précipitamment, parapluie à l'appui, dans le large bâtiment aux pierres recouvertes d'un voile fin de pollution. La berline patiente un peu à un feu rouge avant de s'insérer sur le boulevard de la Liberté vide de voitures,

Au cœur de la nuit.

Deux lumières blanches se rapprochent à mesure que s'amplifie le rugissement d'une mécanique en pleine action. La berline noire, impassible, gagne un peu de vitesse. Les deux motos d'un rouge sang ne sont plus maintenant qu'à quelques centaines de mètres. Elles s'éloignent l'une de l'autre,

Mouvement sec de guidon rappelant le vol des frelons

De manière à pouvoir encadrer la voiture.

Arrivée à la hauteur de la portière arrière

La berline accélère, maintenant certaine que la situation dérape. Mais les motos se calquent sur le changement d'allure presque immédiatement comme si elles étaient devenues les satellites d'un corps plus grand. Un bras quitte le guidon et se pointe vers la vitre opaque dans un mouvement au ralenti cadré en gros plan.

Main gantée tenant un objet contondant

Douglas Makoid notebook
L'homme qui venait d'entrer me fit toute suite une sale impression. Sa tête chauve et ovale était habillée de traits reflétant une certaine noirceur d'âme. Des sourcils fournis barraient d'ébène son front plissé de soucis. De grands yeux entourés de longs cils qu'on croirait maquillés jetaient de nombreux coups d'œil rapides dans tous les sens. La peau de son visage était piercée d'innombrables bijoux de métal. Les arcades, les oreilles mais aussi les joues, le menton et les lèvres. Cependant l'assemblage le plus étonnant se déployait autour du nez, les anneaux passaient par une narine, avant de repasser par l'autre constituant comme une grille au bout du nez. Il était tout naturellement vêtu d'un ensemble Karl Klavzer à la coupe audacieuse et contemporaine. Les plis ne semblaient jamais tomber au meilleur endroit ce qui lui donnait une silhouette étrangement décalée mais empreinte de majesté glacée. Le tissu sombre, plus délicat que de la soie, se gonflait de vagues au moindre mouvement. ASA se mit soudain à gronder d'une manière alarmante.

Juste derrière le nouveau venu, un chat noir avançait calmement, avec toute la félinité qu'on attendait de lui. Une aura filandreuse s'effilochait à sa suite. Je sentais la détresse d'ASA s'enfler près de moi.

As Soon As : Doglas, ce chat, c'est la négation pure. Une aberration, une atteinte au principe de Vie.

Douglas Makoid : T'en fais pas un peu trop, je comprends que tu n'aimes pas les chats, ça doit faire partie de tes gènes.

As Soon As : Tu ne m'as pas bien compris, je crois. Regarde le bien, ne sens-tu pas qu'il est certainement bien plus puissant que moi ? Il manipule le boomerang comme carburant, c'est ce qui le rend noir mais capable de réactions en chaîne.

Douglas Makoid : Merde, c'est ton ennemi juré, alors. Un peu manichéen comme délire, tu crois que l'auteur nous ferait un coup pareil ?

Nos considérations métaphysiques s'arrêtèrent là car l'homme au chat après avoir salué l'assemblée, s'installa autour de la table, brisant la symétrie. Il prit tout de suite la parole, s'adressant uniquement au moine.

L'homme au chat (voix caverneuse) : L'opération vient de ss'achever. Le taux de réussssite avoisine les 100 %, en fait (pointe de fierté), tous les objectifs ssont atteints.

Membre de l'OctoChrist : Bien, ce n'était là que pure routine de toute façon. Je suis content que vous ayez enfin réussi quelque chose. Vos dernières actions cultivaient le fiasco.

Les autres participants ne semblaient plus savoir où se mettre, ils assistaient au sermonnage, conscients que leur tour viendrait à la moindre occasion.

Membre de l'OctoChrist : Messieurs, Madame, vous allez bientôt apprendre la mort de Felipe Rodriguez, les nombreux indices laissant à penser que YakuWaz' pourrait bien en être la cause.

John White (effaré) : Vous avez fait tuer Rodriguez ? Mais, il était très utile, ses nombreux contacts diplomatiques...

Membre de l'OctoChrist : Son rôle était terminé, faites en sorte que le vôtre ne le soit jamais. Bien maintenant, mon cher Dos Santos, où en sont vos recherches pour récupérer (pointe d'ironie) votre bien ?

Dos Santos : Nous avons retrouvé ssa voiture, abandonnée du côté de Bordeaux, il avait certainement découvert le pissteur. De pluss, sses rêves nous ssont devenus impénétrables. Mon chat, As You Wish, ss'emploie à percer une brèche dans la trame, afin que nous le repérions.

Le chat sauta sur ses genoux, il se mit à le caresser d'une main baguée.

Membre de l'OctoChrist : Vous devez récupérer la pierre avant que Sélène ne saisisse sa chance ! Je me moque des soi-disant talents de l'énergumène qui ne cesse de vous filer entre les pattes. Avouez plutôt les déficiences de votre Organisation et profitez de cet incident fâcheux pour remettre de l'ordre dans vos troupes (pause). Suivez la piste Bauhaus, cherchez sur Lille.

Ambroise et moi commencions à nous sentir particulièrement mal à l'aise. Les mailles du filet étaient en train de se resserrer autour de nous. Il allait falloir agir vite. Le moine ajourna la séance d'un mot sec. La salle se vida, laissant les caméras scruter le vide. On se casse.

Camille K notebook
La lumière et le son se mêlent en un tout inextricable. Je monte le long d'une spirale crépitante. Prêt de moi, contre moi, en moi, une présence amie m'irradie de joie et de tendresse. Je me tourne vers elle, tandis que nous plongeons vers le haut, toujours plus haut le long de ce tube électronique. Et alors que je me fonds dans la présence, que je deviens elle et qu'elle devient moi, nos cœurs en fusion prennent un nouvel envol.

L'élévation devient hallucinante, je-nous prenons encore du recul et sans cesser de tourbillonner, je-nous percevons maintenant la spirale depuis un extérieur, un ailleurs. Une double hélice, reliée par des rayons de pur amour semble s'étendre vers l'infini. Je-nous baignons totalement dans cette vision, en osmose, pulvérisant la sensation de séparation.

Des traits de lumière laser fusent au cœur de l'hélice, formants peu à peu de nouveaux brins. Je-nous contribuons à les tisser, ainsi que d'innombrables autres présences tout autour. Une renaissance, une reconnexion est à l'œuvre, je-nous en faisons partie et c'est si doux, si bon.

Maintenant, la spirale est complète, douze brins s'enroulent, étroitement mêlés. Le cœur de l'homme possède désormais de nouvelles capacités, je-nous sommes en train de les explorer...

Tout s'accélère puis bascule, je sens contre moi, les coussins douillets d'un profond canapé, j'ai chaud et je me sens merveilleusement bien. Contre moi, un corps est blotti et nos cœurs sont ouverts l'un à l'autre. J'ouvre les yeux, la joue de la barmaid est contre la mienne et nos souffles sont à l'unisson. Je la regarde sourire, les yeux encore fermés. Je glisse un baiser au creux du cou, près du col de son bleu de travail qui la rend si délicieusement garçonne. Elle ouvre les yeux, me regarde avec tendresse, murmurant juste whoa !

Je suis encore décalée, la tête résonnant de l'expérience, la boisson m'avait complètement fait perdre pied mais je ne le regrettais pas. Nous restons ensemble encore un long moment, échangeant des mots et des sensations. Nous sommes comme dans une bulle mais en même temps, nous percevons le reste de l'univers comme s'il était en nous.

Case choisit cet instant pour réapparaître, la démarche vacillante, les yeux dans les étoiles. Il nous raconte sa joie. Son trip nous échappe quelque peu, mais quelle importance. Nos corps nous rappellent cependant qu'ils sont fatigués, il est temps de rentrer.

Sur la route, j'ai les yeux lourds mais je m'efforce de ne pas me laisser hypnotiser par le balayage des essuie-glaces. Case est en train de chantonner, riant de temps en temps. Je le regarde, imaginant les brins de son ADN en train de se reconnecter.

La nuit glisse lentement vers une aube grise tandis que nous découvrons Lille, luisante de pluie, depuis le périph' aérien. Seuls les camions de ramassage des ordures bourdonnent dans le centre à cette heure. Les éboueurs trottent derrière, la tête rentrée dans le col de leurs impers fluos.

Je me gare sur le trottoir, en face de l'église Saint-Maurice croulant sous les échafaudages pour acheter de la viennoiserie polonaise au Renard, une petite boulangerie tout en poutres et en briques.

La ville s'éveille, les parapluies fleurissent, chaque cellule humaine vaque à ses occupations, chacune d'entre elles est une promesse.

L’imper noir en cuir synthétique de Camille K se rabat gracieusement au gré d’une bourrasque de vent tandis qu’elle se glisse dans l’habitacle accueillant de la voiture.

Zoom sur les replis de l’imper, d’abord légers sillons puis profonds canyons, la trame artificielle du tissu apparaît.

Cellules aux lignes lisses et arrondies laissant deviner d’innombrables anfractuosités dessinées en courbes de Béziers

Le point de vue switch en wireframe, chaque polygone se pixellise. Couleurs 32 bits, teintes électroniques.

Un pixel emplit l’écran animé d’une vibration. Fréquence gigahertz. Infinités de filaments lumineux se mouvant comme sur un vu-mètre d’oscilloscope.

Ondulation cohérente et harmonieuse


To be continued...

28 July 2007

 

Videogames forever 

Vétéran du jeu vidéo, j'y joue depuis la sortie de Pong en console de salon, mon intérêt pour cette activité est toujours aussi vif. J'ai suivi l'évolution phénoménale de ce support passant de pixels noir ou blanc gros comme des carreaux de salle de bain à la HD d'aujourd'hui.

La technique n'est bien entendu pas le seul aspect s'étant amélioré, la finesse des jeux, l'interactivité sans cesse croissante, l'intelligence artificielle en constante progression, autant de paramètres qui font que l'on a toujours envie de voir ce qui va sortir après. N'ayant pas forcément tout le temps du monde à y consacrer et ayant joué à des dizaines de jeux, je suis devenu un joueur fort exigeant.

Certes, je me suis délecté avec Pacman, j'ai passé des après-midi fièvreuses sur Lode Runner ou Boulder Dash, j'ai accueilli l'Amiga à bras ouverts et ses jeux "next-gen", certains se souviendront de l'éditeur Cinemaware à qui l'ont doit des classiques comme Defender of the Crown ou Rocket Ranger. D'autres stars de l'époque comme les Bitmap Brothers (Speedball, Chaos Engine) seront restés dans les mémoires des plus de trente ans. Certains développeurs comme Peter Molyneux (Populous, Magic Carpet, Black&White) sont d'ailleurs toujours là. Les années 80 furent témoins d'un bouillonnement ludiques, d'une évolution dans le gameplay qui fonda réellement ce que le jeu est aujourd'hui. Ce fut la naissance de Mario et de ses potes, de Sonic à l'heure où les PC crachaient 8 couleurs et des bips 2-bits sur écran pas plats à coins ronds.

Je ne parlerai pas de nostalgique âge d'or, essayez un peu de rejouer à ces jeux, vous les lâcherez vite, c'était tout simplement avant la démocratisation du videogame et explique pourquoi, bien des jeux à succès d'aujourd'hui me laissent de marbre (Tomb Raider en est un exemple).

Depuis quelques mois, la nouvelle génération de consoles est arrivée. Je passe sur la Xbox pour recentrer sur PS3 et Wii.

Sony a fait le pari technologique sortant la grosse artillerie avec une machine de 18.3 kg qui fait tout en HD, même le café. Évolution technologique?? Bon la manette reste la même, ergonomie guère améliorée et malgré une multitude d'applications, de meilleurs graphismes et un son Dolby super surround stéréo 53.1 à effet rotatoire, c'est toujours du jeu à l'ancienne. Seul l'habillage est en progression. La PS3 étant en fait une sorte de PS2 sous coke. Faut dire que le prix vaut le détour, sous prétexte que la machine fait même le repassage, il faut cracher plus cher que pour un iPod, le comble.

Nintendo a fait le pari de l'évolution. Voilà que sort une console au nom bizarre avec un système de manette qui réagit au mouvement. Bam! La claque, voilà du changement, voilà de l'évolution en pack de 12. Bon escusez-nous, on a mis le paquet sur le système de jeu, les graphismes y sont pas aussi bon que sur la machine à Sony. Résultat, démocratisation du média, ventes en masse, la Wii, personne ne dit non. La machine est bien moins onéreuse, forcément, elle ne fait que du videogame, pas de gaufrier, pas de pierrade, juste du jeu. Nintendo s'est dit que le gameplay c'était quand même important, que le jeu comme activité social, c'était plutôt sympa.

Alors un vieux joueur comme moi, qu'en pense-t-il? Et bien, vous l'aurez déjà compris, la qualité d'un jeu m'importe plus que la qualité des graphismes, surtout qu'en plus, en 2007, nous avons atteint un niveau plus que correct, un peu plus de finesse n'égale pas un peu plus de gameplay. C'est ça le cœur du plaisir dans les jeux. Nintendo ne l'a pas oublié, l'a toujours défendu et aujourd'hui en récolte les fruits.

C'est sûr qu'après la sortie de GTA4, ne pas avoir de PS3 sera un réel handicap car voilà le jeu que j'attends entre tous, mais j'attendrai que la console baisse drastiquement avant de l'acheter, pourquoi pas attendre qu'ils sortent une version sans tout le bazar autour à un prix décent. Mais ils ne le feront certainement pas. En attendant, le joueur qui a connu la préhistoire, la genèse même, bave d'impatience à l'idée de jouer à Zelda et Mario Kart sur Wii, ne dirait pas non à un bon petit coup de Pokémon.

Et dans l'avion, c'est le même laïus, je sors plus facilement ma DS que ma PSP, et l'oui, l'écran tactile, une fois qu'on y a goûté...

24 July 2007

 

Harry Potter and the Dull Final 

Le septième et dernier volume de la série est enfin sortie. Dix ans après les prodigieux débuts du sorcier le plus célèbre de l'histoire et des millions de dollars plus tard, Rowling pose le point final à son épopée.

Comme je le disais dans ma petite critique du volume six, j'attendais beaucoup de ce final, elle laissait tant de choses en suspens que ce dernier tome se devait d'être d'une densité phénoménale pour répondre aux objectifs. Dumbledore mort, Voldemort enfin sur le devant de la scène et Harry et ses deux potes, seuls comme Frodo et Sam pour sauver le monde.

Le livre s'enlise après un début qui dépote, on passe trois cents pages à attendre sous la tente avec les exilés d'Hogwarts que Harry comprenne un peu ce qui se passe. Mais bon sang, cette guerre totale qu'on nous promet depuis Sorcerer's Stone, où est-elle? Ce siège final où les personnages meurent les uns après les autres au terme de scènes de pure bravoure, quand va-t-il commencer? Cette tension montant en même temps que Voldemort étend son emprise sur le monde, où se cache-t-elle?

Rien, non, vraiment rien de tout cela n'arrive jamais. Les chapitres s'enchaînent et s'enlisent comme au pire moments de Half-Blood Prince. Décidemment, l'apogée du cycle aura bel et bien été la confrontation Potter Voldemort de la fin de Goblet of Fire. Cette fin qui laissait espèrer trois volumes de pure folie dans lesquels les magiciens se seraient affrontés de façon épique, laissant dans les esprits des moments inoubliables.

Non Deathly Hallows reste dans la lignée de ses deux derniers petits frères, un semi ratage au sein d'un univers superbe et attachant dans lequel malheureusement, plus rien d'exceptionnel ne se passe. Certes, nous découvrons certains secret sur Dumbledore, certes, nous voyons bien qu'il y a une certaine forme de cohérence dont les racines sont issues du premier tome, mais il faut attendre les cent dernières pages pour qu'enfin il arrive quelque chose: une bataille bien faiblarde dans l'enceinte d'Hogwart. Un affrontement final tout sauf magique entre la gentille armée de Dumbledore et les Death-Eaters diablement inconsistants.

Ce petit texte paraît certainement un peu amer mais Rowling n'avait qu'à pas réussir aussi bien Azkaban et Goblet of Fire, pourquoi tant nous promettre pour nous diluer de la soupe dans les trois derniers opus? Trois tomes de trop? Épuisement de l'imagination? Seul Snape, mon personnage préféré, s'en sort avec les honneurs, contredisant mes allégations rapides d'après lecture du tome six. Il prend enfin toute sa dimension et ce fut un pur plaisir pour moi.

Mais le reste? Creux et réchauffé, prévisible et mal exploité. Quelques persos y passent, mais on ne ressent rien car, on n'assiste pas aux scènes en question, aucune bravoure dans leur mort, aucun dernier mot inoubliable. Le duel final, certes prévisible, n'est guère passionnant tant il sent la série B. Je reste sur mes positions en disant que le meilleur passage de la saga Potter reste la fin de Goblet of Fire, le climax de la série, le moment où le récit aurait dû se terminer.

On dirait que Rowling pense plus aux films qu'aux bouquins car pour mettre en scène ce dernier volume, il va falloir en créer des effets spéciaux, cependant à quoi bon si c'est au détriment de la narration? Et je ne m'étendrais même pas sur les transgressions au genre du conte qui décrédibilise complétement la fin de l'histoire. Elle n'aura pas eu le cran de le tuer, le sauver piteusement avec un artifice scénaristique qui sonne artificiel. Oh désolé, si vous n'aviez pas lu le bouquin, j'ai tout révélé!

20 July 2007

 

Massilia 

Sur les toits de Marseille, chaos de tuiles et de façades dominé par les collines et l'œil de Notre-Dame de la Garde.

Un truc moderne sur fond de Bonne Mère

Tuiles et collines

Rue sans véritable intérêt visuel

Echinopsis subdenudatum

09 July 2007

 

Dexter 

La première saison de Dexter fait écho à Heroes tout comme Vertigo fait écho à DC. Décidemment, les séries américaines prennent leur envol et bénéficient du savoir-faire américain, les maîtres de la narration.

Dexter Morgan est un flic spécialisé dans l'analyse des tâches de sang. Il est capable de retracer le déroulement d'un crime rien qu'en observant le sang sur la scène. Très bien, voilà encore un flic américain comme tant d'autres avec son partner, sa petite famille et ses relations houleuses avec son supérieur (pour raisons comiques). Et bien non...

Dexter est avant tout un homme profondément perturbé qui canalise ses démons en tuant de temps en temps un criminel ayant échappé à la justice. La série réussit le tour de force de ne pas tomber dans le cliché habituel moralisant: t'es méchant, tu payes. Dexter ne fait pas ça pour protéger la société, il fait ça pour lui.

L'histoire se développe autour d'une brochette de personnages: les collègues flics, la petite amie, la sœur et les crimes du ice truck killer, un tordu qui découpe ses victimes en petits bouts. De nombreux flashbacks sur l'enfance de Dexter et le travail de son père adoptif pour canaliser ses penchants pour la tuerie sanglante donnent des indices éparses sur le pourquoi du comment.

Dexter, malgré ses habitudes discutables est un personnage attachant et drôle. Son incapacité à ressentir des émotions le mène dans des situations cocasses. Ses relations amicales et amoureuses sont un désastre complet. Quand sa copine veut l'amener dans son lit, il répond complètement à côté de la plaque avec un air abasourdi, quand ses collègues l'emmène se bourrer la gueule, c'est pareil, il ne comprend rien.

Les thèmes développés sont vraiment "for mature viewer" la série est un équivalent des comics Vertigo. Est-ce une signe que la production américaine mûrit? Il faut l'espérer. Jouant avec les nerfs du spectateur, Dexter alterne les clichés et les surprises mais encore une fois pour les tordre et retordre dans tous les sens. Au début du dernier épisode, je me suis surpris à penser "et voilà l'épisode où l'histoire devient chiante, la confrontation finale blablabla" car tout nous laisse penser que l'on se dirige vers un climax classique vu et revu dans les autres séries de flics.

Sans rien révéler, ce serait du gâchis, il faut s'attendre à être surpris, les scénaristes nous emmènent toujours dans un recoin inattendu. Peu de ratages sinon peut-être l'ex-mari de la girlfriend emprisonné pour violences conjugales et qui revient reconquérir le cœur de ses enfants.

La seconde saison est en cours de tournage, voyons comment vont tourner les choses, il reste encore de nombreuses pistes à explorer.

 

F1 

Lewis Hamilton, 9 courses, 9 podiums
Le dieu du volant

06 July 2007

 

Nature morte 

En direct de mon petit dhaba de Nizamuddin.

Ici on cuisine au gaz

La table en train de sécher après un nettoyage méthodique

Froid

Les cuisines

La salade

La nourriture indienne, un poil fadasse, mérite un peu de piment

Rajma

Palak paneer

03 July 2007

 

Heroes 

La première saison de Heroes est un tour de force. Reprenant le thème obsessionnel américain par excellence: les super-héros, la série se révèle être un comics filmé collant bien plus au genre que les long-métrages sortis ces dernières années et qui sont pourtant des licenses Marvel ou DC.

Heroes ne reprend aucun personnages connus, pas de collant, pas de masque, pas de pseudo. Juste des gens qui se retrouvent avec des capacitées extraordinaires tenant parfois de la malédiction comme cette femme pouvant entendre le moindre son à des kilomètres. Tout en brisant les canons du genre, Heroes y colle au plus près. La narration, l'entremêlement des destins, le nombre de personnages, les fins d'épisodes à suspense. Tout est là, comme dans un comics à $2.

La force du comics américain est de développer des histoires sur la longueur, permettant une exploration des situations en profondeur. La richesse et la complexité des plots ne peut pas être transposé dans un film de deux heures qui bien souvent prend l'allure d'une longue bande-annonce.

Heroes raconte une histoire en 23 épisodes, une histoire pleine de flashbacks, de flashforwards, de lieux et de rebondissements. Extrêmement bien écrite, il est presque impossible de ne pas lancer l'épisode suivant. Les personnages ont beau avoir des pouvoirs, ils sont vulnérables et ça dépote, les morts s'enchaînent dans les pas du super villain.

C'est l'hommage ultime au genre, les références sont nombreuses: apparition de Stan Lee, Kirby building, référence sarcastique à Superman... Le genre, vieux d'environ 60 ans, prend sa vitesse de croisière, contemple sa mythologie avec recul, utilise les bonnes vieilles ficelles pour mieux les détourner. À l'heure de la mort de Captain America, c'est un genre qui est à nouveau dépoussiéré comme à l'époque du Dark Knight de Frank Miller.

Que réserve la seconde saison, le rythme va-t-il s'essouffler? Grand amateur du genre, je vais suivre ça de près.

01 July 2007

 

Vidéos 

De nouvelles vidéos à voir:

C:\la baballe (télé-achat)

C:\holidays (clip musical)

 

Des photos 

Reportage sur les deux événements médiatiques les plus marquants du mois juin de la communauté française de Delhi.

La première pièce de la troupe des Zèbres Glacés

La première de Rubis