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04 March 2007

 

As Soon As #6 

As Soon As

More Than Meet the Eyes #1

#5 - #4 - #3 - #2 - #1

Calme, éternité. Lumière blanche, pureté absolue. Une bulle apparaît, elle se déforme mollement, comme un peu lourde. Pourtant elle semble absolument vide, constituée uniquement de parois fines et fragiles. On dirait qu'elle se rapproche, occupant maintenant un espace plus grand. À l'intérieur, un point de lumière minuscule s'allume, bientôt suivi par une infinité de compagnons.

Filaments nébuleux vibrant à l'unisson

La bulle se confond soudain avec le champ de vision. Grand plongeon. Une légère résistance se fait sentir puis la membrane est traversée. Derrière une vive luminosité devient lointaine. Les filaments de lumière s'organisent en patterns bien définis comme un corps spongieux étrangement organique surpris par l'œil d'un microscope électronique.

Un son serein, un souffle monte graduellement. Paix et lucidité invraisemblable, vision de l'univers avec un total recul. La Vie déploie ses plis, derrière tous ses méandres : l'harmonie. La musique se mélange étroitement, maintenant la cohésion. Plongée vers l'infini.

Au sein des filaments, des molécules tournent lentement. En voilà une, parmi des milliards d'autres, qui semble vouloir attirer l'attention. C'est un amas stellaire séparé par des nébuleuses aux couleurs nuancées.

Faisceaux de lumière parcourant les millénaires

Une galaxie déroule avec beauté ses bras spiralés autour d'un noyau diamanté. Une multitude d'atomes multicolores virevoltent les uns autour des autres. Presque à l'extrémité d'un pseudopode, un petit soleil. Quelques électrons décrivent des orbites sur le plan de l'écliptique. Zoom avant sur deux particules. Survol de la Lune.

Chaos de cratères, néons lointains d'une cité

Juste derrière, la Terre déploie sa majesté de teintes bleutées et sa vieille aura fatiguée. La planète abrite dans ses sillons une richesse exceptionnelle. La Vie se décline en d'innombrables combinaisons.

Éclats métalliques des satellites, frôlement d'une station spatiale internationale

Encore bien au-dessus de quelques rares nuages, les continents épousent les océans. Ici, l'ocre d'un désert, là, des montagnes non loin d'une mer. Et partout, des constructions. Rubans de goudron plus ou moins bien entretenus selon les régions, assemblage hétéroclite de villes millénaires. Voici l'Europe.

Entouré d'une campagne verdoyante, sur un bout de terrain presque plat, un nœud d'activité humaine agit comme un aimant.

Mélange d'architecture flamande et de petits gratte-ciel en béton bureaucratique

Un réseau de voies ferrées perce les habitations. Les rails convergent vers un cul-de-sac, grand hall métallique aux briques foncées, souvenir de la révolution industrielle. Un Train Super Rapide n'en finit plus de ralentir, s'aligne contre le quai, laissant enfin une foule disciplinée s'écouler depuis les multiples wagons. Une botte jaune, au cuir un peu usé, s'abat au ralenti sur le sol de Lille.

Cut.

Camille K notebook
Début de soirée, arrivée à Lille. J'ai laissé Douglas dormir, matant sans relâche le moindre gusse baraqué en costume noir. J'ose pas encore espérer que ces cons aient perdu notre trace. Depuis Lyon, on peut souffler. Il pleut et le ciel laiteux ne laisse pas entrevoir d'éclaircie. Une voix féminine un peu mécanique scande les départs et une foule pressée déambule sans cohérence apparente dans le hall fraîchement repeint de la gare Lille Flandres.

Nous quittons le TSR et avançons, tout en restant sur nos gardes, parmi les lycéens boutonneux, les affairés du portable et les conducteurs de petites voitures électriques. Pas de temps à perdre, nous ne savons pas combien d'avance nous avons sur nos poursuivants mais s'ils continuent à montrer la même ténacité que dans le premier épisode, nous n'allons pas avoir beaucoup de temps pour nous reposer. Douglas boitille et fait la grimace un pas sur deux. Je me souviens de ses yeux pleins de larmes contenues lorsque j'ai désinfecté la coupure et ses grognements quand il a enfilé à nouveaux ses vieilles bottes jaunes inusables.

Au passage nous sommes témoins d'un battage sans précédent, en face de l'opéra, pour la sortie de la dernière merveille de bouffe industrielle bâfrée à grande échelle.

Bauhaus crèche dans le Vieux-Lille, un quartier que je n'ai jamais beaucoup aimé malgré son architecture ancienne, trop de manteaux de fourrures au m², nous nous frayons lentement un chemin parmi les badauds à l'air absent et le flot ininterrompu du trafic aux vapeurs méphitiques. Nous passons devant Notre-Dame de la Treille et son fronton si moderne qu'il serait hasardeux de donner un avis tant son esthétique habille et déshabille à la fois le reste de la basilique. Pour l'instant, aucun signe de Mecs En Noir et c'est tant mieux, car je sature un peu de scènes d'actions.

Le clébard de Douglas trottine près de son compagnon adoré, certainement occupé à lui envoyer de l'anti-douleur psychique. Je n'ai jamais trop compris le pourquoi du comment de leur relation, ni l'origine des capacités pour le moins extraordinaires de ce caniche toujours ridiculement toiletté. Mais il paraît que l'auteur y attache beaucoup d'importance. Pour ma part, j'ai toujours été mitigée quant à mes sentiments vis-à-vis de ce chien, à quoi ça rime pour un héros de se trimballer avec cette boule de poil ? J'ai parfois l'impression que Douglas ne serait rien sans lui et je dois avouer qu'une fois ou deux, ce chien m'a aidée, lorsque dans une situation critique j'avais plutôt chaud aux fesses. C'est bizarre de se dire que l'on doit la vie à un chien, quelque part, ça me dérange.

L'adresse de Bauhaus n'a pas changé et après avoir traversé la typique place aux Oignons, nous nous engageons dans une ruelle aux pavés inégaux avant d'arriver à une porte que rien ne différencie des autres.

Douglas Makoid notebook
Le train s'était déjà quasiment arrêté, lorsque j'émergeai d'un sommeil de plomb, heureusement sans rêves. Les vitres épaisses du TSR étaient couvertes de gouttelettes ruisselantes aux multiples lueurs reflétant l'éclairage des quais de la gare Lille Flandres. Son hall, récemment rénové évoquait l'intérieur d'une baleine à l'ossature de métal. J'ai toujours eu un faible pour l'architecture industrielle et son maître : Gustave Eiffel. Le train s'immobilisa complètement tandis qu'une foule aussi pressée qu'hétéroclite se massait déjà près des sorties.

Mon corps était encore, malgré les soins attentifs de Camille, tout douloureux de nos récents exploits. J'espérais vivement que les MEN avaient perdu notre trace grâce à notre subterfuge lyonnais. J'avais abandonné la Tsunami à un acolyte de Bauhaus, afin qu'il la ballade loin de notre destination dans le cas fort probable où cette dernière ait été équipée d'un traceur par nos chers nouveaux ennemis. ASA était pelotonné sur mes genoux, diffusant une agréable et douce chaleur sur mes jambes endolories. Camille me regardait avec un air, je l'aurais juré, de tendresse contenue.

Camille K : Bon, p'tit gars, on va faire gaffe à nos arrières, si ça tombe, nous avons un comité d'accueil qui se fera un plaisir de nous conduire tout droit en enfer.

Douglas Makoid : Tu crois ? Je suis certain qu'ils sont en train de courir la campagne, à la suite de ma bagnole. Du moins je l'espère.

Camille K : L'espoir t'a toujours fait vivre, hein !

Je ne sais pas trop ce qu'elle entendait par là, mais je ne me sentais pas de taille à ce moment pour me lancer dans une vaste discussion. Déjà, elle se levait, accrochant la lumière diffuse du train de ses multiples piercings. Les voyageurs s'évacuaient lentement et nous nous mêlâmes à eux, dans l'espoir de passer inaperçus. Les quais étaient bourdonnants de l'activité des gens normaux, rentrant chez eux ou partant vers de lointaines destinations. Jolies jeunes femmes se protégeant de la pluie avec des imperméables seyants et des pantalons moulants, cadres rasés de près fonçant vers les wagons de première classe à grand renfort d'attaché-case, grands-pères peinant en traînant de gros sacs sur roulettes grinçantes. La frénésie tranquille d'une bourgade européenne pleine d'activité.

Nous traversâmes la gare, les yeux aux aguets, scrutant le moindre type en costard noir tout en espérant qu'il n'avait pas troqué sa panoplie de méchant pour un déguisement plus passe-partout.

Énormes pubs pendues au plafond vantant les mérites de cosmétiques à grand renfort de modèles savamment dénudés

Un enfant tenait gentiment la porte ouverte pour nous éviter de la prendre en pleine figure, je lui rendis son sourire avant d'émerger d'un pas encore boitant sur la place de la Gare, sa fontaine aux multiples jets d'eau et, bien sûr, une pluie fine mais entêtante qui nous aura bientôt mouillés jusqu'aux os. Ma veste noire cintrée n'était guère adaptée à ce type de climat, je regrettais déjà la douce chaleur qui avait baigné les premiers instants de l'aventure que je vous narre. Je commençais à me sentir plus à l'aise, ce qui est bien souvent le moment le plus dangereux dans la vie des gens comme moi, tandis qu'ASA diffusait sans arrêt une onde bienfaisante calmant mes courbatures.

Nous remontâmes lentement le boulevard Faidherbe en direction du Vieux-Lille. Il me tardait de retrouver ce bon vieux Bauhaus dans son antre agencé, à l'image de son nom, de quelques trop rares meubles aux lignes épurées. Dans une poche de mon pantalon en coton gris, la pierre mystérieuse dans sa bourse pesait étrangement lourd. Pas étonnant, après toutes les emmerdes qu'elle nous a values, je subodorais que ce n'était pas fini. J'allais assommer Bauhaus de questions dans le but d'éclairer ma lanterne mais aussi la vôtre. Après tout, pourquoi un petit bout de minerai valait que l'Organisation se donne autant de peine pour le récupérer ? Sans compter les systèmes de sécurités plus qu'évolués qui le protégeaient avant que je ne le dérobe avec talent.

Devant certains magasins à l'activité d'une fourmilière se tenait un nombre incroyable de mendiants, venant tous plus ou moins de ces coins chaotiques que la paix n'effleurait jamais. Des bribes de conversations pêchées au gré de notre progression évoquaient les derniers ragots de stars aussi vite consacrées qu'oubliées, les capacités incroyables de nouveaux gadgets high-tech déjà probablement obsolètes. Les préoccupations de tout un chacun, vivant dans un monde parfait, au sein duquel il ne vaut mieux rien changer. Je me sentais vidé, presque hargneux de voir cette continuelle danse vide de sens, mais j'attribuais cet état d'esprit atypique à mes récents déboires.

Passants disparaissant sous de grands parapluies

La place du Théâtre aux pavés formatés était le centre d'une intense activité. Des hôtesses en roller au type asiatique, la minijupe imbibée et le T-shirt rendu transparent par l'eau qui ne cessait de tomber du ciel lourd de nuages interminables, proposaient aux passants des petites boîtes en polystyrène renfermant le plus grand trésor du moment : le fameux Sushi-B™. Incroyable, elles étaient prises d'assaut par les piétons qui n'en croyant pas leurs yeux voulaient tous dévorer le nouveau sandwich de Barrière. Des tentes rouges et blanches aux armes de la société ne désemplissaient pas. Le slogan, dernière trouvaille d'un mind-storming fébrile s'affichait partout où le regard pouvait se poser.

Barrière, faire du blé avec le pain

Camille K (ton méprisant) : Quel maniaque a pu sortir un slogan pareil ?

Je ne répondis rien, tandis que mon pied blessé me faisait grimacer. Le pire ce n'est pas le slogan, c'est qu'une phrase pareille soit vendeuse. Mais la population apparemment n'était pas encore fatiguée de ce genre de mascarade à en juger par les bouches pleines de fast-bouffe au sourire ineffaçable. Les Lillois ont l'exclusivité mondiale de la sortie du sandwich, vu que Barrière est une boîte locale dont le succès fut foudroyant. La plus grande chaîne de restauration du monde, et ce, en moins de vingt ans. Tiens, d'ailleurs, sur l'estrade, voilà le maire qui s'apprête à se fendre d'un discours. Nous quittâmes l'effervescence avant d'entendre les premiers sonnets.

Le Vieux-Lille était en comparaison bien plus tranquille, les trottoirs minuscules laissaient toujours aussi peu de place aux marcheurs qui se devaient de slalomer entre les voitures. J'aime beaucoup ce quartier qui laisse, grâce à ses vieilles façades ouvragées, plus facilement imaginer l'aspect qu'avaient les choses durant les siècles passés. Et enfin de bon vieux pavés mal dégrossis au lieu des briques standards auto-bloquantes qui s'installent désormais partout. Camille tenait à passer devant Notre-Dame de la Treille, pour voir sa nouvelle façade. J'avoue que j'étais moi aussi curieux. La basilique enfin achevée arborait un fronton des plus original fait de larges dalles de marbre laiteux, d'une rosace résolument moderne, le tout entouré d'une tissure de fines tiges métalliques. Étrange, mais pas désagréable.

Je retrouvais avec bonheur la place aux Oignons au sein de laquelle je m'attendais toujours à voir surgir un fiacre et ses chevaux emplissant le petit espace de l'écho de leurs sabots. Le crachin faisait briller les pavés de multiples tâches jaunes provenant des lampadaires. Nous étions presque arrivés à destination, ce qui me soulageais car, non seulement, nous n'avions rencontré aucun méchant mais de plus j'avais hâte d'ôter mes vêtements dégouttants de pluie. ASA se mit à gambader joyeusement devant nous, lui aussi était content à l'idée de revoir Bauhaus. Nous prîmes la ruelle abritant le repaire de notre régulier commanditaire. Quelques pas de plus et nous arrivâmes enfin devant sa porte.

Caméra subjective, une main gantée de noir porte un mince cigarillo aux lèvres. De l'autre côté de la place, Camille K et Douglas Makoid viennent de dépasser le fronton de la basilique. La caméra s'engage à leur suite, avec les cahots caractéristiques d'une démarche humaine. Un discret bruit de pas presque complètement couvert par le crépitement régulier de la pluie est toutefois ponctué d'un claquement de canne sur le sol. La caméra reste à une distance plus que prudente de ses proies, jouant presque à les perdre. On entend même un petit rire grinçant quand, arrivant sur la place aux Oignons un tantinet trop tard, il n'y a plus personne sinon un homme pressé au pardessus beige. Panoramique, puis choix d'une direction, apparemment au hasard le plus complet. Bingo, voilà Douglas Makoid et Camille K qui pénètrent dans une maison anodine d'une petite ruelle aux pavés disjoints. Le cigarillo est terminé d'une dernière bouffée et jeté là d'un geste absent.

Un jeune homme vint nous ouvrir en souriant, je ne l'avais encore jamais rencontré, certainement un des nombreux acolytes de Bauhaus. Visage taillé à la serpe, mal rasé, cheveux courts.

Le jeune homme : Ah, salut, c'est vous, bon entrez, il vous attend. Déjà depuis (pause) un bon moment.

Il s'effaça rapidement derrière la lourde porte, en chêne je crois. Camille me précéda, nous étions enfin à l'abri, en sécurité et surtout débarrassés de cette satanée pluie. Le jeune homme flottait dans une combinaison pleine de poches gonflées d'un tas d'objets certainement très utiles. Son nez aérodynamique ressortait avec un léger manque de grâce, mais à part ça, il était très mignon.

Camille K : C'est quoi ton nom ?

Le jeune homme (d'une voix fière) : Tenons-nous en à Case, ça va comme ça ?

Douglas Makoid : ¿ Case ?

Case : C'est le type de Neuromancer, le cow-boy du cyberspace, mon ancêtre quoi !

Le héros de William Gibson souriait encore quand d'un simple geste, il nous invita à le suivre. Le hall aux murs blancs, immaculés, presque cliniques, était totalement vide excepté un portemanteau très design, mais d'une influence qui m'échappait, sur lequel étaient accrochés de nombreux parapluies, tous identiques, noirs, à la poignée ergonomique en caoutchouc. Une porte claqua, étouffant le silence de la maison et la voix de Bauhaus retentit avec force.

Bauhaus : Ah, ah ! Mes amis, vous voilà enfin, je me faisais un sang d'encre.

Nous venions à peine d'arriver dans le salon, toujours aussi blanc, meublé uniquement d'un canapé et de deux fauteuils assortis, d'une étagère à la sobriété exemplaire alternant livres et bibelots exotiques près de laquelle trônait un vaste écran plat accompagné d'un système multimédia haut de gamme, quand Bauhaus nous rejoignit. Son visage carré et agréable arborait des traits soucieux, son teint pâle contrastait radicalement avec sa chevelure rouge vive, coupée très court avec par-ci par-là quelques esquisses de vaguelettes qui laissaient imaginer des cheveux frisés s'ils avaient étés plus longs. ASA sauta jusqu'à lui, la queue frétillante de joie, il le caressa amicalement en le fixant de son regard pénétrant aux pupilles de feu. Puis il s'avança vers nous et prit Camille dans ses bras avec un long soupir de soulagement. Je l'étreignis à mon tour. Rien dans la vie ne vaut les retrouvailles avec ses amis, surtout quand on a frôlé la mort d'aussi près.

Case : Euh, Ambroise ? J'y retourne, j'en ai encore pour un moment de toute façon.

Bauhaus : OK, t'en fais pas, fait ce que tu peux et va dormir un peu.

Bauhaus, de son vrai nom Ambroise de Mort, était toujours aussi prévenant avec ses collaborateurs. Case s'éclipsa, nous laissant entre nous.

Ambroise de Mort (d'un trait) : Bon, il va falloir discuter sérieusement, on est dans la merde, et tout ça c'est de ma faute. Une putain d'erreur d'estimation et j'ai failli vous perdre tous les deux. Je suis impardonnable.

Camille K : Ça va, commence pas comme ça, on s'en est sortis, c'est ce qui compte non ?

Ambroise de Mort : Pas Deckard, je l'ai tué par manque de discernement, jamais je ne me le pardonnerai.

Douglas Makoid : Écoute Ambroise, il savait les risques qu'il encourait, comme nous tous, tu ne pouvais pas imaginer que ça déraperait à ce point.

Ambroise de Mort : Arrête, je sais très bien quelle est ma part de responsabilité dans l'affaire, laisse-moi penser ce que je veux. Deckard est mort, c'est impardonnable (longue pause, les yeux baissés). Je vais vous préparer un truc à manger. Pendant ce temps-là, prenez une douche pour vous réchauffer. C'est fini la Côte d'Azur, ici, c'est la pluie.

To be continued...