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24 July 2007

 

Harry Potter and the Dull Final 

Le septième et dernier volume de la série est enfin sortie. Dix ans après les prodigieux débuts du sorcier le plus célèbre de l'histoire et des millions de dollars plus tard, Rowling pose le point final à son épopée.

Comme je le disais dans ma petite critique du volume six, j'attendais beaucoup de ce final, elle laissait tant de choses en suspens que ce dernier tome se devait d'être d'une densité phénoménale pour répondre aux objectifs. Dumbledore mort, Voldemort enfin sur le devant de la scène et Harry et ses deux potes, seuls comme Frodo et Sam pour sauver le monde.

Le livre s'enlise après un début qui dépote, on passe trois cents pages à attendre sous la tente avec les exilés d'Hogwarts que Harry comprenne un peu ce qui se passe. Mais bon sang, cette guerre totale qu'on nous promet depuis Sorcerer's Stone, où est-elle? Ce siège final où les personnages meurent les uns après les autres au terme de scènes de pure bravoure, quand va-t-il commencer? Cette tension montant en même temps que Voldemort étend son emprise sur le monde, où se cache-t-elle?

Rien, non, vraiment rien de tout cela n'arrive jamais. Les chapitres s'enchaînent et s'enlisent comme au pire moments de Half-Blood Prince. Décidemment, l'apogée du cycle aura bel et bien été la confrontation Potter Voldemort de la fin de Goblet of Fire. Cette fin qui laissait espèrer trois volumes de pure folie dans lesquels les magiciens se seraient affrontés de façon épique, laissant dans les esprits des moments inoubliables.

Non Deathly Hallows reste dans la lignée de ses deux derniers petits frères, un semi ratage au sein d'un univers superbe et attachant dans lequel malheureusement, plus rien d'exceptionnel ne se passe. Certes, nous découvrons certains secret sur Dumbledore, certes, nous voyons bien qu'il y a une certaine forme de cohérence dont les racines sont issues du premier tome, mais il faut attendre les cent dernières pages pour qu'enfin il arrive quelque chose: une bataille bien faiblarde dans l'enceinte d'Hogwart. Un affrontement final tout sauf magique entre la gentille armée de Dumbledore et les Death-Eaters diablement inconsistants.

Ce petit texte paraît certainement un peu amer mais Rowling n'avait qu'à pas réussir aussi bien Azkaban et Goblet of Fire, pourquoi tant nous promettre pour nous diluer de la soupe dans les trois derniers opus? Trois tomes de trop? Épuisement de l'imagination? Seul Snape, mon personnage préféré, s'en sort avec les honneurs, contredisant mes allégations rapides d'après lecture du tome six. Il prend enfin toute sa dimension et ce fut un pur plaisir pour moi.

Mais le reste? Creux et réchauffé, prévisible et mal exploité. Quelques persos y passent, mais on ne ressent rien car, on n'assiste pas aux scènes en question, aucune bravoure dans leur mort, aucun dernier mot inoubliable. Le duel final, certes prévisible, n'est guère passionnant tant il sent la série B. Je reste sur mes positions en disant que le meilleur passage de la saga Potter reste la fin de Goblet of Fire, le climax de la série, le moment où le récit aurait dû se terminer.

On dirait que Rowling pense plus aux films qu'aux bouquins car pour mettre en scène ce dernier volume, il va falloir en créer des effets spéciaux, cependant à quoi bon si c'est au détriment de la narration? Et je ne m'étendrais même pas sur les transgressions au genre du conte qui décrédibilise complétement la fin de l'histoire. Elle n'aura pas eu le cran de le tuer, le sauver piteusement avec un artifice scénaristique qui sonne artificiel. Oh désolé, si vous n'aviez pas lu le bouquin, j'ai tout révélé!