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03 July 2007

 

Heroes 

La première saison de Heroes est un tour de force. Reprenant le thème obsessionnel américain par excellence: les super-héros, la série se révèle être un comics filmé collant bien plus au genre que les long-métrages sortis ces dernières années et qui sont pourtant des licenses Marvel ou DC.

Heroes ne reprend aucun personnages connus, pas de collant, pas de masque, pas de pseudo. Juste des gens qui se retrouvent avec des capacitées extraordinaires tenant parfois de la malédiction comme cette femme pouvant entendre le moindre son à des kilomètres. Tout en brisant les canons du genre, Heroes y colle au plus près. La narration, l'entremêlement des destins, le nombre de personnages, les fins d'épisodes à suspense. Tout est là, comme dans un comics à $2.

La force du comics américain est de développer des histoires sur la longueur, permettant une exploration des situations en profondeur. La richesse et la complexité des plots ne peut pas être transposé dans un film de deux heures qui bien souvent prend l'allure d'une longue bande-annonce.

Heroes raconte une histoire en 23 épisodes, une histoire pleine de flashbacks, de flashforwards, de lieux et de rebondissements. Extrêmement bien écrite, il est presque impossible de ne pas lancer l'épisode suivant. Les personnages ont beau avoir des pouvoirs, ils sont vulnérables et ça dépote, les morts s'enchaînent dans les pas du super villain.

C'est l'hommage ultime au genre, les références sont nombreuses: apparition de Stan Lee, Kirby building, référence sarcastique à Superman... Le genre, vieux d'environ 60 ans, prend sa vitesse de croisière, contemple sa mythologie avec recul, utilise les bonnes vieilles ficelles pour mieux les détourner. À l'heure de la mort de Captain America, c'est un genre qui est à nouveau dépoussiéré comme à l'époque du Dark Knight de Frank Miller.

Que réserve la seconde saison, le rythme va-t-il s'essouffler? Grand amateur du genre, je vais suivre ça de près.