25 August 2006
Vasarely
Victor Vasarely (1906-1997), artiste considéré comme le père de l'op-art (optical illusion art) fut l'un des auteurs majeurs de l'art géométrique abstrait. Ma visite à la Fondation Vasarely d'Aix-en-Provence fut l'occasion d'admirer quelques unes de ses œuvres.
Cette œuvre représente la structure du musée: 7 salles hexagonales, ouvertes les unes sur les autres aux sommets communs et dont chaque côté est orné d'une œuvre.













24 August 2006
Citons un peu
Je proposer quelques lignes de Maurice G. Dantec à votre réflexion:
"On ne veut toujours pas admettre que seul l'usage de la bombe sur Hiroshima et Nagasaki a protégé le Japon de pertes humaines plus terribles encore, et nous a tous protégés de la guerre nucléaire totale [...]. Car si les Américains n'avaient pas utilisé la bombe atomique, alors que toute tentative de débarquement et de victoire aéroterrestre classique était impossible à moins de 500 000 morts (du simple côté US, ce qui pouvait signifier, selon les estimations du Pentagone à l'époque, des pertes dix à vingt fois supérieures du côté japonais, civils et militaires confondus, afin d'assurer la victoire des forces alliés), cela signifie simplement qu'ils auraient été dans l'incapacité de la fabriquer ou tout du moins pas assez vite."
Théâtre des opérations, 2: Laboratoire de catastrophe générale, p. 312. Folio 3851
Reste que la décision de lâcher les bombes demande des couilles. Remarquons que depuis ces funestes jours, personne n'a jamais osé le refaire, même les pires tyrans qui avaient accès à la technologie atomique officiellement ou officieusement. L'instinct de survie nous empêchera-t-il de nous annihiler totalement comme les marchands de peur aimeraient nous le faire croire?
"On ne veut toujours pas admettre que seul l'usage de la bombe sur Hiroshima et Nagasaki a protégé le Japon de pertes humaines plus terribles encore, et nous a tous protégés de la guerre nucléaire totale [...]. Car si les Américains n'avaient pas utilisé la bombe atomique, alors que toute tentative de débarquement et de victoire aéroterrestre classique était impossible à moins de 500 000 morts (du simple côté US, ce qui pouvait signifier, selon les estimations du Pentagone à l'époque, des pertes dix à vingt fois supérieures du côté japonais, civils et militaires confondus, afin d'assurer la victoire des forces alliés), cela signifie simplement qu'ils auraient été dans l'incapacité de la fabriquer ou tout du moins pas assez vite."
Théâtre des opérations, 2: Laboratoire de catastrophe générale, p. 312. Folio 3851
Reste que la décision de lâcher les bombes demande des couilles. Remarquons que depuis ces funestes jours, personne n'a jamais osé le refaire, même les pires tyrans qui avaient accès à la technologie atomique officiellement ou officieusement. L'instinct de survie nous empêchera-t-il de nous annihiler totalement comme les marchands de peur aimeraient nous le faire croire?
22 August 2006
Desserts de la méditerranée
Les incroyables pâtisseries maghrebines telles qu'on les trouve rue Longue des Capucins dans le centre de Marseille. De l'arrière au premier plan: halva (pâte de sésame avec inclusions de pistaches), zlabias (pâte frite hyper sucrée) et baklava (délicatesse aux amandes).
Le problème majeur concernant ces pâtisserie est de n'en manger qu'une quantité raisonnable, cela tient de l'impossible et j'ai encore concédé un trou à ma ceinture (Allah akbah).
Les navettes
Le problème majeur concernant ces pâtisserie est de n'en manger qu'une quantité raisonnable, cela tient de l'impossible et j'ai encore concédé un trou à ma ceinture (Allah akbah).

Rue Sainte, presque en face de Saint-Victor, l'on trouve la plus ancienne boulangerie de Marseille: Le four des navettes. Établie en 1781, cette boulangerie a pour spécialité les navettes, de délicieux biscuits parfumés à la fleur d'oranger fendu en leur milieu pour leur donner la forme d'une barque.
Les navettes sont ainsi afin de rappeler les barques ayant amené Lazare et Marie-Madeleine sur les rives du Lacydon (le Vieux Port) faisant de Massilia la première ville de Gaule a être touchée par le christianisme. Pour en savoir plus sur les navettes.
Les navettes sont ainsi afin de rappeler les barques ayant amené Lazare et Marie-Madeleine sur les rives du Lacydon (le Vieux Port) faisant de Massilia la première ville de Gaule a être touchée par le christianisme. Pour en savoir plus sur les navettes.
20 August 2006
Indispensable Dantec
Maurice G. Dantec a déjà pondu quelques livres. Des romans pour la plupart. Une première trilogie débutant avec la sirène rouge puis les racines du mal et enfin Babylon babies.
La sirène rouge est un roman noir, la cavale à travers l'Europe d'une jeune fille fuyant sa mère folle et tueuse. Ce roman reprend les canons du genre mais le décor est résolument européen, des Pays-Bas au Portugal avec des protagonistes mélangeant les cultures et les langues. En plus de l'intrigue, Dantec commence à poser les éléments de sa réflexion sur la fin de l'homme.
Les racines du mal suit un serial-killer pas piqué des vers persuadé que la réalité est sous le contrôle d'extra-terrestres nazis. Sa cavale et ses habitudes plus que sanglantes font un début de livre particulièrement rude pour les nerfs. Le livre bifurque vers d'autres directions et sans dévoiler l'intrigue, je dirais juste qu'il faut tenir bon durant la première partie pour aborder une suite bien moins "téléphonée" car du roman noir, on dévie dans une sorte de cyberpunk fin du monde avec des trouvailles formidables comme la neuromatrice, une AI (Intelligence Artificielle) développée par un des personnage principal. Encore une fois, une traque européenne, une bande de tarés sanguinaires, le tout sur fond de cyberspace auprès duquel notre internet de 2006 fait figure de dinosaure.
Babylon babies, apothéose formidable reprenant certains thèmes et personnages des deux premiers volumes pour les engager sur la quête du successeur de l'homme avec à mon sens une pertinence sur le propos qui rappelle celle de William Gibson au début des années 80. Le théâtre européen se mondialise entre Asie Centrale et Amérique du Nord. Très sombre: militaires mafieux, gangs décadents, mutants hackers, guerres civiles mais aussi plein d'espoir sur le virage que l'homme se doit d'effectuer pour ne pas entrer en totale dévolution, Babylon babies est, à mon sens, déjà un classique, un livre clé qui fait date et dont les thèmes révèlent un esprit pionnier donc certainement incompris.
Mais là où Dantec fait le plus fort c'est avec son théâtre des opérations, journal métaphysique et polémique, un journal mêlant réflexions, critiques acerbes, poésie, références historiques, questionnements dans tous les sens. Deux épais volumes (1. manuel de survie en territoire zéro, 2. laboratoire de catastrophe générale) qui se dévorent comme des romans haletant (relèguont d'emblée Dan Brown aux oubliettes) tant leurs envergures est énorme. Ces volumes sont d'une lecture à mon sens indispensable. Ils donnent à réfléchir et ouvrent une galaxie d'auteurs à explorer, d'œuvres à ingérer pour sortir un peu des lieux communs que l'on nous sert sur tous les canaux médiatiques.
Dantec pense que l'apocalypse a déjà eu lieu, ce fut l'abominable seconde guerre mondiale. Pessimiste? Non, au contraire, nous sommes du coup dans l'après, dans le temps de la construction. En faisons-nous parti?
Les romans suivants constituent un nouveau cycle : Liber mundi (1.villa vortex, 2. cosmos incorporated, 3. grande jonction) je ne les ai pas encore lu.
Le tome trois de son journal american black box connaît de grands soucis d'édition, constamment reculé depuis deux ans, il doit sortir fin août 2006.
Babylon babies a été traduit en anglais, amis anglophones, ruez-vous dessus.
La sirène rouge est un roman noir, la cavale à travers l'Europe d'une jeune fille fuyant sa mère folle et tueuse. Ce roman reprend les canons du genre mais le décor est résolument européen, des Pays-Bas au Portugal avec des protagonistes mélangeant les cultures et les langues. En plus de l'intrigue, Dantec commence à poser les éléments de sa réflexion sur la fin de l'homme.
Les racines du mal suit un serial-killer pas piqué des vers persuadé que la réalité est sous le contrôle d'extra-terrestres nazis. Sa cavale et ses habitudes plus que sanglantes font un début de livre particulièrement rude pour les nerfs. Le livre bifurque vers d'autres directions et sans dévoiler l'intrigue, je dirais juste qu'il faut tenir bon durant la première partie pour aborder une suite bien moins "téléphonée" car du roman noir, on dévie dans une sorte de cyberpunk fin du monde avec des trouvailles formidables comme la neuromatrice, une AI (Intelligence Artificielle) développée par un des personnage principal. Encore une fois, une traque européenne, une bande de tarés sanguinaires, le tout sur fond de cyberspace auprès duquel notre internet de 2006 fait figure de dinosaure.
Babylon babies, apothéose formidable reprenant certains thèmes et personnages des deux premiers volumes pour les engager sur la quête du successeur de l'homme avec à mon sens une pertinence sur le propos qui rappelle celle de William Gibson au début des années 80. Le théâtre européen se mondialise entre Asie Centrale et Amérique du Nord. Très sombre: militaires mafieux, gangs décadents, mutants hackers, guerres civiles mais aussi plein d'espoir sur le virage que l'homme se doit d'effectuer pour ne pas entrer en totale dévolution, Babylon babies est, à mon sens, déjà un classique, un livre clé qui fait date et dont les thèmes révèlent un esprit pionnier donc certainement incompris.
Mais là où Dantec fait le plus fort c'est avec son théâtre des opérations, journal métaphysique et polémique, un journal mêlant réflexions, critiques acerbes, poésie, références historiques, questionnements dans tous les sens. Deux épais volumes (1. manuel de survie en territoire zéro, 2. laboratoire de catastrophe générale) qui se dévorent comme des romans haletant (relèguont d'emblée Dan Brown aux oubliettes) tant leurs envergures est énorme. Ces volumes sont d'une lecture à mon sens indispensable. Ils donnent à réfléchir et ouvrent une galaxie d'auteurs à explorer, d'œuvres à ingérer pour sortir un peu des lieux communs que l'on nous sert sur tous les canaux médiatiques.
Dantec pense que l'apocalypse a déjà eu lieu, ce fut l'abominable seconde guerre mondiale. Pessimiste? Non, au contraire, nous sommes du coup dans l'après, dans le temps de la construction. En faisons-nous parti?
Les romans suivants constituent un nouveau cycle : Liber mundi (1.villa vortex, 2. cosmos incorporated, 3. grande jonction) je ne les ai pas encore lu.
Le tome trois de son journal american black box connaît de grands soucis d'édition, constamment reculé depuis deux ans, il doit sortir fin août 2006.
Babylon babies a été traduit en anglais, amis anglophones, ruez-vous dessus.
14 August 2006
Scoop
11 August 2006
Coco Shaker
09 August 2006
Dungeon Master
Dungeon Master, the best video game of all times, is again available for PC thanks to the efforts of George Gilbert who completely rewrote it in DirectX 3.0+.
Along the 1987 classical first real-time roleplaying game, you will find Chaos Strikes Back, its sequel which is among one of the most difficult game to complete you can imagine.
And if it's not enough for you, the package is coming with a level editor.
Dungeon Master is a legend among videogames, it's the 80's San Andreas, it's probably the very first time where the player felt he was inside a virtual world. You will certainly argue that the graphics and the gameplay are looking outdated. I'll answer that it's not older than Tetris, you can still play Dungeon Master with pleasure as i am right now after almost 20 years.
This game doesn't compromise, it's not for the faint hearted, Dungeon Master is for the geek, the one who's really appreciating to explore a MirrorWorld. You will, in return, feel a satisfaction that is almost impossible to get with nowadays game, except a few of them (let's not speak of GTA again.)
If you feel Dungeon Master is too easy, try to achieve the quest of Chaos Strikes Back and write me back.
Thanks a lot Mr Gilbert.
Download the game by clicking on the following link: I want to download DM
And enjoy...

And if it's not enough for you, the package is coming with a level editor.
Dungeon Master is a legend among videogames, it's the 80's San Andreas, it's probably the very first time where the player felt he was inside a virtual world. You will certainly argue that the graphics and the gameplay are looking outdated. I'll answer that it's not older than Tetris, you can still play Dungeon Master with pleasure as i am right now after almost 20 years.
This game doesn't compromise, it's not for the faint hearted, Dungeon Master is for the geek, the one who's really appreciating to explore a MirrorWorld. You will, in return, feel a satisfaction that is almost impossible to get with nowadays game, except a few of them (let's not speak of GTA again.)
If you feel Dungeon Master is too easy, try to achieve the quest of Chaos Strikes Back and write me back.
Thanks a lot Mr Gilbert.
Download the game by clicking on the following link: I want to download DM
And enjoy...
05 August 2006
L'histoire #1
C'est à ce moment là que je l'ai vu. Un point minuscule, là-bas, tout au fond, presque sur l'horizon. La plage s'étendait à perte de vue, sable fin et blanc, donnant d'un côté sur une mer de la couleur du paradis et de l'autre sur des dunes arrondies présageant un désert.
J'ai marché jusqu'à lui, il était assis sur un tabouret pliant, le chevalet face à la mer, l'archétype du peintre romantique. Costume de lin beige, barbe grise soigneusement taillée, panama couvrant ses yeux d'ombre. La palette calée dans la main gauche et le pinceau décrivant des arabesques ponctuées ici et là de petites touches précises avant d'effectuer un aller-retour pour reprendre un peu de couleurs sur la surface aux nuances mélangées.
Ah, te voilà, dit-il simplement, ne quittant pas son œuvre des yeux. Je ne comprenais pas comment il pouvait supporter un tel soleil sans suer en restant tiré à quatre épingles. J'ai presque terminé celle-ci, continua-t-il en décrivant du bras un geste large et un peu fatigué.
Arrivé à sa hauteur, je découvris la toile. Un paysage en tout point similaire, la plage et la mer. Le ciel bleu et vide, quelques touches d'écumes et dans le sable, les traces de pas que j'avais créées en venant à lui.
Ce décor était d'un minimalisme qui touchait à un sorte de perfection, la couleur du sable, la texture du ciel, la lumière du soleil, les ombres courtes sur les dunes, le vent léger à l'odeur salée. Tout était parfaitement reproduit sur la toile, presque trop parfaitement, comme une représentation numérique en haute-définition. Je regardais autour de moi et notais que les traces de pas commençaient là où je me trouvais lorsque je l'avais aperçu.
Cet espace semblait vide de vie, seul les éléments étaient présents. Pas de faune, ni de flore, juste deux êtres humains sur le cliché ultime de la plage déserte, un univers-bulle aux confins de la réalité, un rêve surréaliste au symbolisme épais. Je ne comprenais pas, cependant, il n'y avait rien à comprendre, tout était simple, en harmonie.
Mets-toi derrière moi, me dit-il, tu verras la toile comme il se doit.
Je fis ce qu'il me demandait tandis qu'il donnait encore un coup de pinceau de temps en temps entrecoupé d'instants de réflexion. Des retouches invisibles à mes yeux mais le sentiment de cohérence qui m'envahissait peu à peu semblait ne faire que se renforcer. Il toucha encore un reflet sur une vague prête à retomber.
Et soudain.
Je vis la toile comme la continuité parfaite du décor, comme une fenêtre invisible ouverte dans la trame de la réalité, les vagues étaient tellement précises qu'elles donnaient l'impression de bouger, c'était comme si cette toile envahissait la totalité de mon champ de vision, je plongeais en elle.
Et me retrouvais soudain seul, au même endroit, plus de toile, plus de peintre, uniquement cette plage, la mer et derrière moi...
Derrière moi, les dunes disparaissaient maintenant dans une végétation luxuriante faites de palmiers, de bananiers et de cocotiers. Le bruit du ressac amena des cris d'oiseaux, le vent bruissait dans les feuilles et une odeur de bois brûlé venait caresser mes narines au gré de la brise.
L'écho des oiseaux ressemblaient à des paroles humaines, je regardais à nouveau la mer. Là, sur l'horizon, un trois mats aux multiples voiles se devinait à contrejour. Plus près une barque contenant quelques hommes venait à la rencontre du rivage.
To be continued...
J'ai marché jusqu'à lui, il était assis sur un tabouret pliant, le chevalet face à la mer, l'archétype du peintre romantique. Costume de lin beige, barbe grise soigneusement taillée, panama couvrant ses yeux d'ombre. La palette calée dans la main gauche et le pinceau décrivant des arabesques ponctuées ici et là de petites touches précises avant d'effectuer un aller-retour pour reprendre un peu de couleurs sur la surface aux nuances mélangées.
Ah, te voilà, dit-il simplement, ne quittant pas son œuvre des yeux. Je ne comprenais pas comment il pouvait supporter un tel soleil sans suer en restant tiré à quatre épingles. J'ai presque terminé celle-ci, continua-t-il en décrivant du bras un geste large et un peu fatigué.
Arrivé à sa hauteur, je découvris la toile. Un paysage en tout point similaire, la plage et la mer. Le ciel bleu et vide, quelques touches d'écumes et dans le sable, les traces de pas que j'avais créées en venant à lui.
Ce décor était d'un minimalisme qui touchait à un sorte de perfection, la couleur du sable, la texture du ciel, la lumière du soleil, les ombres courtes sur les dunes, le vent léger à l'odeur salée. Tout était parfaitement reproduit sur la toile, presque trop parfaitement, comme une représentation numérique en haute-définition. Je regardais autour de moi et notais que les traces de pas commençaient là où je me trouvais lorsque je l'avais aperçu.
Cet espace semblait vide de vie, seul les éléments étaient présents. Pas de faune, ni de flore, juste deux êtres humains sur le cliché ultime de la plage déserte, un univers-bulle aux confins de la réalité, un rêve surréaliste au symbolisme épais. Je ne comprenais pas, cependant, il n'y avait rien à comprendre, tout était simple, en harmonie.
Mets-toi derrière moi, me dit-il, tu verras la toile comme il se doit.
Je fis ce qu'il me demandait tandis qu'il donnait encore un coup de pinceau de temps en temps entrecoupé d'instants de réflexion. Des retouches invisibles à mes yeux mais le sentiment de cohérence qui m'envahissait peu à peu semblait ne faire que se renforcer. Il toucha encore un reflet sur une vague prête à retomber.
Et soudain.
Je vis la toile comme la continuité parfaite du décor, comme une fenêtre invisible ouverte dans la trame de la réalité, les vagues étaient tellement précises qu'elles donnaient l'impression de bouger, c'était comme si cette toile envahissait la totalité de mon champ de vision, je plongeais en elle.
Et me retrouvais soudain seul, au même endroit, plus de toile, plus de peintre, uniquement cette plage, la mer et derrière moi...
Derrière moi, les dunes disparaissaient maintenant dans une végétation luxuriante faites de palmiers, de bananiers et de cocotiers. Le bruit du ressac amena des cris d'oiseaux, le vent bruissait dans les feuilles et une odeur de bois brûlé venait caresser mes narines au gré de la brise.
L'écho des oiseaux ressemblaient à des paroles humaines, je regardais à nouveau la mer. Là, sur l'horizon, un trois mats aux multiples voiles se devinait à contrejour. Plus près une barque contenant quelques hommes venait à la rencontre du rivage.
To be continued...
02 August 2006
WMD
Corse, a small island in the mediterranean sea, is still resisting the free world's laws by producing highly dangerous and addictive products known as "charcuterie corse." An example is shown on the picture below, we faced terrible dangers to be able to shoot it. But our mission is to witness as many MirrorWorlds as possible and the Corse's one is probably on the edge of extinction, facing threats from americans and their puppets who want to eradicate every places producing weapons of mass destruction such as those sausages.
You'll be warned, once you try them, there is no coming back (just like Royal Enfield), don't become a terrorist, say no to "charcuterie corse."
Note: after touching the "charcuterie corse", you can wash your hands three, four times, they're still smelling.
You'll be warned, once you try them, there is no coming back (just like Royal Enfield), don't become a terrorist, say no to "charcuterie corse."
Note: after touching the "charcuterie corse", you can wash your hands three, four times, they're still smelling.
01 August 2006
Paris la nuit
Paris, ville de lumière faisant rêver les japonais et par extension le monde entier. Sortir des circuits touristiques n'est, hélas, guère plus facile qu'à Delhi.
Il faut connaître des autochtones pour se faire ouvrir les portes de la connaissance d'une cité mythique et vivre des instants hors du temps (sentiment certainement accentué par l'ingestion de vodka made in Russia.)
Il faut connaître des autochtones pour se faire ouvrir les portes de la connaissance d'une cité mythique et vivre des instants hors du temps (sentiment certainement accentué par l'ingestion de vodka made in Russia.)

