19 March 2008
Arthur C. Clarke
Visionnaire et écrivain de science-fiction, Arthur C. Clarke vient de mourir à 90 ans laissant derrière lui un apport conséquent à l'humanité en terme d'inventions et de concepts. Certaines idées ont changées notre quotidien comme les satellites géostationnaires qui se placent sur l'orbite de Clarke justement. D'autres sont encore à venir ou ne viendront jamais tel l'ascenseur spatial permettant de grimper en dehors de l'atmosphère dans un tube relié à un terminal dans l'espace.
Clarke c'est aussi 2001, a Space Odyssey, une fable philosophique sur le développement de l'homme qui s'affranchit de l'animalité par l'acquisition de l'outil puis s'affranchit de son humanité par l'abandon de l'outil (sous sa forme la plus évolué: le superordinateur HAL) et sa renaissance en enfant cosmique.
Le monolithe, symbole impersonnel, déïté non-anthropomorphique, agit comme un élément extérieur, posé-là par un non-dit scénaristique afin de faire effectuer des sauts quantiques à ce singe au potentiel prometteur. Le film réalisé par Stanley Kubrick reste à ce jour, bien que la date butoir soit dépassée depuis 7 ans, un monument suscitant une réflexion à chaque fois renouvellée depuis son départ préhistorique jusqu'à la porte des étoiles et le final abstrait empli de beauté graphique.
Lors de ses adieux en vidéo filmés en décembre 2007, Arthur C. Clarke évoquait son envie d'effectuer le Contact. La rencontre avec une intelligence non terrestre. La mort, frontière ultime, bruit de fond cosmique impénétrable, lui permettra peut-être de réaliser ce rêve.
Clarke c'est aussi 2001, a Space Odyssey, une fable philosophique sur le développement de l'homme qui s'affranchit de l'animalité par l'acquisition de l'outil puis s'affranchit de son humanité par l'abandon de l'outil (sous sa forme la plus évolué: le superordinateur HAL) et sa renaissance en enfant cosmique.
Le monolithe, symbole impersonnel, déïté non-anthropomorphique, agit comme un élément extérieur, posé-là par un non-dit scénaristique afin de faire effectuer des sauts quantiques à ce singe au potentiel prometteur. Le film réalisé par Stanley Kubrick reste à ce jour, bien que la date butoir soit dépassée depuis 7 ans, un monument suscitant une réflexion à chaque fois renouvellée depuis son départ préhistorique jusqu'à la porte des étoiles et le final abstrait empli de beauté graphique.
Lors de ses adieux en vidéo filmés en décembre 2007, Arthur C. Clarke évoquait son envie d'effectuer le Contact. La rencontre avec une intelligence non terrestre. La mort, frontière ultime, bruit de fond cosmique impénétrable, lui permettra peut-être de réaliser ce rêve.