15 August 2007
Prophètes
Derniers ouvrages lus: American black box de Maurice G. Dantec et Quatre? d'Enki Bilal.
Troisième et dernier volet du Théâtre des opérations, le journal de Dantec est un pavé dans la mare, un travail réfléchi tirant à boulets rouges sur les dérives actuelles, un livre difficile à publier (trois éditeurs, des années de retard) dont bien des passages sonnent comme des prophéties. Bien entendu, difficile d'être d'accord avec toutes les idées, surtout que Dantec prend un malin plaisir à provoquer, à choquer et il a raison le bougre, voilà ce qu'il faut faire à une époque sclérosée par le politiquement correct, l'obscurantisme bovésque et le durcissement des intégrismes. Un livre qui fait se poser des questions.
Quatrième et dernier volet du cycle de Hatzfeld, la BD de Bilal aux graphismes de plus en plus déconstruit, clôt une histoire qui est sensée faire date tant les idées pertinentes se succèdent les unes aux autres. Le récit est formidablement moderne, elliptique, cubiste. La vision de ce futur proche aussi sombre que visionnaire se verra vérifiée autant qu'un Jules Verne ou un William Gibson et c'est pas beau à voir.
Le 21ème siècle verra l'humanité atteindre un point de pivot ultime nécessitant un changement de paradigme radical. Voilà ce que prophétisent ces œuvres et à mon sens, c'est d'ors et déjà une vérité. Aujourd'hui si l'homo globaliens se sclérose dans ses certitudes, c'est le monde qui l'entoure qui va s'écrouler.
Troisième et dernier volet du Théâtre des opérations, le journal de Dantec est un pavé dans la mare, un travail réfléchi tirant à boulets rouges sur les dérives actuelles, un livre difficile à publier (trois éditeurs, des années de retard) dont bien des passages sonnent comme des prophéties. Bien entendu, difficile d'être d'accord avec toutes les idées, surtout que Dantec prend un malin plaisir à provoquer, à choquer et il a raison le bougre, voilà ce qu'il faut faire à une époque sclérosée par le politiquement correct, l'obscurantisme bovésque et le durcissement des intégrismes. Un livre qui fait se poser des questions.
Quatrième et dernier volet du cycle de Hatzfeld, la BD de Bilal aux graphismes de plus en plus déconstruit, clôt une histoire qui est sensée faire date tant les idées pertinentes se succèdent les unes aux autres. Le récit est formidablement moderne, elliptique, cubiste. La vision de ce futur proche aussi sombre que visionnaire se verra vérifiée autant qu'un Jules Verne ou un William Gibson et c'est pas beau à voir.
Le 21ème siècle verra l'humanité atteindre un point de pivot ultime nécessitant un changement de paradigme radical. Voilà ce que prophétisent ces œuvres et à mon sens, c'est d'ors et déjà une vérité. Aujourd'hui si l'homo globaliens se sclérose dans ses certitudes, c'est le monde qui l'entoure qui va s'écrouler.