28 September 2006
C'est extraordinaire
Hier, j'ai rendu un AC que je louais. Deux personnes vinrent donc à mon domicile pour retirer cette énorme caisse de métal enchâssée dans une fenêtre. J'avais au préalable expliqué au patron, le célèbre Monsieur Maingi que son personnel avait arraché la fenêtre lors de l'installation de l'AC. J'attendais donc qu'ils la réparent avant de partir. Monsieur Maingi m'a sorti certains arguments tels qu'il est parfois très difficile de dévisser les visses maintenant les charnières dans le montant de la fenêtre, qu'il fallait que son personnel passe une première fois pour expertiser l'ampleur des dégâts et revienne quelques jours plus tard pour les réparer. Je fus intransigeant et lui annonçait d'un ton définitif que la fenêtre devait être réparée le même jour.
Ils arrivèrent à l'heure prévue : 18h00pm ce qui en soit est un bel exploit. En scooter. Posant la naïve question de comment ils comptaient emmener l'AC, ils me répondirent qu'ils loueraient un auto. OK, no problem. Ils enlevèrent l'AC sans trop de soucis, faisant sauter les petits bouts de bois et les clous qui maintenaient le tout à coup de marteau. Puis vint le moment que j'attendais: la réparation de la fenêtre.
1) Observer les trous béants laissés par l'arrachage de la fenêtre lors de l'installation de l'AC.
2) Prendre des petits bouts de bois et les bourrer dans les trous pour les boucher.
3) Se saisir de la fenêtre et l'insérer dans l'espace prévu pour elle.
4) Tandis que le sous bhaya maintient la fenêtre, le bhaya en chef attrape son outil de prédilection: le marteau.
5) de l'autre main, il choisit l'une des vieilles vis rouillées et un peu tordu qui traîne là.
6) Devant mon air stupéfait, il cloue les vis dans les espaces bouchés par les petits bouts de bois.
7) Et voilà
Le bhaya en chef parti ensuite à la recherche d'un auto, ce qui ne prit qu'environ 20 minutes. Les deux équipiers descendirent l'AC et le bourrèrent dans l'auto dont les suspensions vacillèrent de manière inquiétante. Ils récupèrerent aussi les bouts de bois qui maintenaient l'AC en place pour certainement les réutiliser lors d'une prochaine installation.
Durée totale de l'opération 45 mn.
La fenêtre après sa réinstallation
Ils arrivèrent à l'heure prévue : 18h00pm ce qui en soit est un bel exploit. En scooter. Posant la naïve question de comment ils comptaient emmener l'AC, ils me répondirent qu'ils loueraient un auto. OK, no problem. Ils enlevèrent l'AC sans trop de soucis, faisant sauter les petits bouts de bois et les clous qui maintenaient le tout à coup de marteau. Puis vint le moment que j'attendais: la réparation de la fenêtre.
1) Observer les trous béants laissés par l'arrachage de la fenêtre lors de l'installation de l'AC.
2) Prendre des petits bouts de bois et les bourrer dans les trous pour les boucher.
3) Se saisir de la fenêtre et l'insérer dans l'espace prévu pour elle.
4) Tandis que le sous bhaya maintient la fenêtre, le bhaya en chef attrape son outil de prédilection: le marteau.
5) de l'autre main, il choisit l'une des vieilles vis rouillées et un peu tordu qui traîne là.
6) Devant mon air stupéfait, il cloue les vis dans les espaces bouchés par les petits bouts de bois.
7) Et voilà
Le bhaya en chef parti ensuite à la recherche d'un auto, ce qui ne prit qu'environ 20 minutes. Les deux équipiers descendirent l'AC et le bourrèrent dans l'auto dont les suspensions vacillèrent de manière inquiétante. Ils récupèrerent aussi les bouts de bois qui maintenaient l'AC en place pour certainement les réutiliser lors d'une prochaine installation.
Durée totale de l'opération 45 mn.

Sans aucun rapport, mais de toute beauté, une mante religieuse d'une taille approchant la quinzaine de centimètre grimpe tranquillement le tronc d'un arbre.
Comments:
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L'Inde commencait à me manquer, ce post m'a immédiatement redonné ce sentiment si bien connu d'uber-exaspération fachisante ; je crois finalement que je ne suis pas si mal ici.
ça me rend à la fois soulagé d'être loin et nostalgique. nostalgique, oui, parce que quand même... le bhaya avec son marteau... je l'imagine...
On peut râler autant qu'on veut quand on y est, cela n'empêche que l'Inde laisse toujours une nostalgie féroce à ceux qui l'ont quittés.
Je suis en train de lire fear and loath in Las Vegas. C'est inimaginablement fabuleux. Ca me fait penser à nos discussions. Je veux être Gonzo. Je vais y travailler. More news soon.
À la bonne heure, je l'ai toujours su, je l'avais prédit, suis-je un vieux sage??
Vois Tideland, de Terry Gilliam, c'est un choc
Vois Tideland, de Terry Gilliam, c'est un choc
Genial!!J'adore!! J'imagine trop ton air beat et cette colere qui ne monte plus!!Mon fou rire vient de me faire passer pour une dingo a la cafette!!Ce qui me convient parfaitement!!Alors doublement Merci!!
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