15 June 2006
The Foreigner in India Survival Guide #2
Marcher dans une rue en Inde.
Vous pouvez toujours essayer de vous laisser pousser la moustache, lorsque vous marchez dans une rue indienne, votre origine étrangère (souvent notable à la couleur de peau) entraîne une série de comportements compulsifs de la part des autochtones.
Syndrome de l'aimant : le regard de la presque intégralité des gens croisant votre chemin se fixe sur votre personne. Je ferais probablement la même chose si je croisais un wookie ou un yoda (on a jamais parlé de la race de Yoda que je sache) à Marseille.
Questions rituelles : vous les connaissez déjà probablement mais un petit rappel des faits.
Which country ? Question à laquelle vous pouvez répondre n'importe quoi (Syldavie, Groland, Antartique), un moyen amusant de désarçonner votre interlocuteur sera de répondre par une question: aur apka? (et vous?)
How much do you like India ? La réponse varie énormément selon les individus et surtout selon le temps passé dans ce pays.
Are you married ? Répondre YES, toujours, sans réfléchir, que cela soit vrai ou pas (surtout pour vous les femmes).
Can you get me a visa ? Répondre NO, toujours, sans réfléchir, comme si vous pouviez dégotter un visa comme ça.
Les commerçants : Ils vont tout essayer pour vous tirer votre thune, les prix sont multipliés par 4 ou 5, ils sont prêts à endormir votre méfiance en vous offrant un chai (pour vous garder plus longtemps dans l'échoppe). Jeu amusant, faire sortir tout le stock, déplier toutes les étoffes et après deux chais, dire que l'on va réfléchir et revenir demain.
Les mendiants : selon vot' bon cœur mais c'est quand même mafieux à fond.
le richshaw-wallah : son meter est TOUJOURS cassé, le pauvre, l'a pas d'sous pour le faire réparer. Alors on peut répondre "no meter, no customer" et partir comme un prince vers le véhicule suivant situé à moins de 20 cm. Mais de toute façon, les meters sont trafiqués, alors le mieux est encore de sauter dans le rickshaw, d'asséner la destination d'un ton ferme et très décidé sans la moindre tentative de négociation puis de payer le prix réel arrivé à destination. Il va gueuler dans 99% des cas, mais il suffit de lui jeter un regard noir et de partir d'un pas tranquille. Cette technique demande quand même de connaître les tarifs car on voudrait pas les arnaquer, nous.
Les trottoirs : quand y'en a, ils servent surtout à stocker des tas de briques, de dortoir pour narcoleptiques ou de pissotières. Marcher sur la route reste encore ce qu'il y a de plus simple. Les routes servent à tout en Inde, elles ne sont pas réservées aux véhicules motorisés comme vous pourriez le croire, vous pouvez aussi vous y caler pour boire un chai, contempler les chiens qui dorment au milieu du trafic, regarder passer les vendeurs d'eau... Il n'y a pas non plus de directions précises, aller à contre-sens est un lifestyle. Attention, si vous êtes un piéton, vous êtes à la fin de la chaîne alimentaire, tous essayeront de vous écraser hormis les cyclistes qui font de leur mieux pour ne pas se casser la gueule.
Cet article ne peut être exhaustif, la richesse événementielle des rues indiennes rend l'expérience inoubliable, de retour dans votre beau pays, vous allez trouver tout un peu mort (sauf Bangladesh).
Syndrome de l'aimant : le regard de la presque intégralité des gens croisant votre chemin se fixe sur votre personne. Je ferais probablement la même chose si je croisais un wookie ou un yoda (on a jamais parlé de la race de Yoda que je sache) à Marseille.
Questions rituelles : vous les connaissez déjà probablement mais un petit rappel des faits.
Which country ? Question à laquelle vous pouvez répondre n'importe quoi (Syldavie, Groland, Antartique), un moyen amusant de désarçonner votre interlocuteur sera de répondre par une question: aur apka? (et vous?)
How much do you like India ? La réponse varie énormément selon les individus et surtout selon le temps passé dans ce pays.
Are you married ? Répondre YES, toujours, sans réfléchir, que cela soit vrai ou pas (surtout pour vous les femmes).
Can you get me a visa ? Répondre NO, toujours, sans réfléchir, comme si vous pouviez dégotter un visa comme ça.
Les commerçants : Ils vont tout essayer pour vous tirer votre thune, les prix sont multipliés par 4 ou 5, ils sont prêts à endormir votre méfiance en vous offrant un chai (pour vous garder plus longtemps dans l'échoppe). Jeu amusant, faire sortir tout le stock, déplier toutes les étoffes et après deux chais, dire que l'on va réfléchir et revenir demain.
Les mendiants : selon vot' bon cœur mais c'est quand même mafieux à fond.
le richshaw-wallah : son meter est TOUJOURS cassé, le pauvre, l'a pas d'sous pour le faire réparer. Alors on peut répondre "no meter, no customer" et partir comme un prince vers le véhicule suivant situé à moins de 20 cm. Mais de toute façon, les meters sont trafiqués, alors le mieux est encore de sauter dans le rickshaw, d'asséner la destination d'un ton ferme et très décidé sans la moindre tentative de négociation puis de payer le prix réel arrivé à destination. Il va gueuler dans 99% des cas, mais il suffit de lui jeter un regard noir et de partir d'un pas tranquille. Cette technique demande quand même de connaître les tarifs car on voudrait pas les arnaquer, nous.
Les trottoirs : quand y'en a, ils servent surtout à stocker des tas de briques, de dortoir pour narcoleptiques ou de pissotières. Marcher sur la route reste encore ce qu'il y a de plus simple. Les routes servent à tout en Inde, elles ne sont pas réservées aux véhicules motorisés comme vous pourriez le croire, vous pouvez aussi vous y caler pour boire un chai, contempler les chiens qui dorment au milieu du trafic, regarder passer les vendeurs d'eau... Il n'y a pas non plus de directions précises, aller à contre-sens est un lifestyle. Attention, si vous êtes un piéton, vous êtes à la fin de la chaîne alimentaire, tous essayeront de vous écraser hormis les cyclistes qui font de leur mieux pour ne pas se casser la gueule.
Cet article ne peut être exhaustif, la richesse événementielle des rues indiennes rend l'expérience inoubliable, de retour dans votre beau pays, vous allez trouver tout un peu mort (sauf Bangladesh).
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Finalement la recette pour survivre en Inde c'est de savoir jetter un regard noir... des années d'entrainement
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