31 August 2008
The Third Place
Réalisé en 2001 par David Lynch
18 August 2008
Grand Theft Auto 4
Le jour où j'ai installé GTA 3 sur mon PC, il y a de cela quelques années, je n'étais pas en mesure d'imaginer un seul instant la claque que j'allais prendre. Malheureusement, mon PC n'était pas assez musclé pour faire vivre Liberty City et j'ai été obligé d'arrêter au bout de quelques missions seulement.
Incroyable, umbelievable, how? Comment ont-ils fait pour créer un univers ouvert, une ville dans laquelle le joueur peut faire ce que bon lui semble? Pourquoi les autres jeux continuent-ils d'exister, ces merdes linéaires à la Call of Duty qui maintiennent solidement le joueur sur des rails? GTA a changé le jeu vidéo forever, d'ailleurs, maintenant le concept sandbox est partout, même dans un jeu comme Burnout où l'on se demande ce qu'il peut bien y foutre.
Vice City et San Andreas continuèrent l'aventure GTA en l'améliorant, en l'agrandissant jusqu'à la version miniature de la Californie. CJ, le héros de San Andreas, un black issu du milieu gangsta de la West Coast restera dans la mémoire d'une génération de joueur.
Il a fallu attendre quelques années, se fendre de l'achat d'une PS3 pour enfin goûter à GTA4. Retour à Liberty City et quel retour! La ville s'est approfondie, agrandie, enrichie d'une pléthore de détails qui rendent l'expérience de jeu plus intense. Les piétons sont partout, tous différents, arborent un parapluie lorsqu'ils fait de l'orage. Le matin, les poubelleurs ramassent les ordures, les immigrés balayent les trottoirs. Les effets atmosphériques sont beaucoup plus subtiles, les ombres, les changements de teintes, le brouillard, le crépuscule, tout contribue à l'immersion...
D'habitude, j'attends de terminer un jeu avant d'en parler, je n'ai pour l'instant pas débloqué l'équivalent de Manhattan, je me balade juste dans Brooklyn et le Bronx. Les noms changent mais la fidélité à NY est telle qu'on n'arrive pas à appeler les lieux autrement. L'expérience est vraiment renforcée par rapport aux anciennes moutures mais on retrouve complétement le feeling des anciens GTA, si tout c'est affiné, du décor à la conduite en passant par l'épaisseur des personnages, le jeu reste le même. J'ai toujours un peu de mal à diriger le personnage, ce qui me vaut de crever vite fait dans les combats. Comme avant, dès qu'on conduit une bagnole, une pléthore de modèles similaires naviguent dans les rues. La caméra est toujours, elle aussi, un peu problématique, forçant le joueur à la rectifier du pouce gauche tandis qu'il conduit du pouce droit. Par contre la manette de la PS3, même gardant l'ergonomie approximative des anciennes consoles, permet une manipulation subtile, je pense notamment au redesign de L2 et R2 qui simulent la conduite bien plus efficacement qu'avec les boutons croix et carré d'avant. La conduite en intérieur reste un challenge quasi-impossible mais après tout, c'est un jeu third person.
Niko Bellic, succédant au formidable CJ, est un personnage intéressant même si sa gueule n'est pas particulièrement avenante. Le côté Europe de l'Est, rescapé du conflit Yougoslave, donne un angle accrocheur au personnage, son anglais à l'accent fort ponctué de jurons en langue de l'est que je n'ai pas reconnu, son passé trouble dont je n'ai encore qu'un aperçu rendent ce personnage unique dans l'univers des jeux vidéos rempli de nénettes aux mamelles surdimensionnées.
Niko a un portable, comme tout le monde et il s'en sert. Le voilà organisant des rendez-vous avec son cousin, ses "business partners", ses girlfriends. L'idée d'ancrer le jeu dans les années 2000 est un plus par rapport aux anciens jeux. On peut regarder la télé, il y a des tas d'émissions à tendance satirique, comme les DJ des radios, on peut surfer sur le net, bref Niko a de quoi s'occuper. Au passage, on note le formidable travail sociologique des créateurs, GTA est le miroir déformé des USA.
En ce qui me concerne, GTA n'est pas un jeu où j'enchaîne les missions, je préfère goûter l'univers, le découvrir à mon rythme, me familiariser avec les rues, devenir un résident de Liberty City, ce qui permet de combler virtuellement le rêve de vivre à NY.
Ah oui, y'a aussi un mode multiplayer permettant de se friter avec d'autres tarés. Un mode, non, des modes. Du Deathmatch aux courses en passant par tout un tas d'autres jeux. Voilà qui va permettre de rendre GTA4 quasiment immortel, même après l'hypothétique 100% completion.
La concurrence a de quoi s'inquiéter, GTA a encore et toujours une sacré longueur d'avance, que reste-t-il aux autres? À eux de nous le montrer.
Incroyable, umbelievable, how? Comment ont-ils fait pour créer un univers ouvert, une ville dans laquelle le joueur peut faire ce que bon lui semble? Pourquoi les autres jeux continuent-ils d'exister, ces merdes linéaires à la Call of Duty qui maintiennent solidement le joueur sur des rails? GTA a changé le jeu vidéo forever, d'ailleurs, maintenant le concept sandbox est partout, même dans un jeu comme Burnout où l'on se demande ce qu'il peut bien y foutre.
Vice City et San Andreas continuèrent l'aventure GTA en l'améliorant, en l'agrandissant jusqu'à la version miniature de la Californie. CJ, le héros de San Andreas, un black issu du milieu gangsta de la West Coast restera dans la mémoire d'une génération de joueur.
Il a fallu attendre quelques années, se fendre de l'achat d'une PS3 pour enfin goûter à GTA4. Retour à Liberty City et quel retour! La ville s'est approfondie, agrandie, enrichie d'une pléthore de détails qui rendent l'expérience de jeu plus intense. Les piétons sont partout, tous différents, arborent un parapluie lorsqu'ils fait de l'orage. Le matin, les poubelleurs ramassent les ordures, les immigrés balayent les trottoirs. Les effets atmosphériques sont beaucoup plus subtiles, les ombres, les changements de teintes, le brouillard, le crépuscule, tout contribue à l'immersion...
D'habitude, j'attends de terminer un jeu avant d'en parler, je n'ai pour l'instant pas débloqué l'équivalent de Manhattan, je me balade juste dans Brooklyn et le Bronx. Les noms changent mais la fidélité à NY est telle qu'on n'arrive pas à appeler les lieux autrement. L'expérience est vraiment renforcée par rapport aux anciennes moutures mais on retrouve complétement le feeling des anciens GTA, si tout c'est affiné, du décor à la conduite en passant par l'épaisseur des personnages, le jeu reste le même. J'ai toujours un peu de mal à diriger le personnage, ce qui me vaut de crever vite fait dans les combats. Comme avant, dès qu'on conduit une bagnole, une pléthore de modèles similaires naviguent dans les rues. La caméra est toujours, elle aussi, un peu problématique, forçant le joueur à la rectifier du pouce gauche tandis qu'il conduit du pouce droit. Par contre la manette de la PS3, même gardant l'ergonomie approximative des anciennes consoles, permet une manipulation subtile, je pense notamment au redesign de L2 et R2 qui simulent la conduite bien plus efficacement qu'avec les boutons croix et carré d'avant. La conduite en intérieur reste un challenge quasi-impossible mais après tout, c'est un jeu third person.
Niko Bellic, succédant au formidable CJ, est un personnage intéressant même si sa gueule n'est pas particulièrement avenante. Le côté Europe de l'Est, rescapé du conflit Yougoslave, donne un angle accrocheur au personnage, son anglais à l'accent fort ponctué de jurons en langue de l'est que je n'ai pas reconnu, son passé trouble dont je n'ai encore qu'un aperçu rendent ce personnage unique dans l'univers des jeux vidéos rempli de nénettes aux mamelles surdimensionnées.
Niko a un portable, comme tout le monde et il s'en sert. Le voilà organisant des rendez-vous avec son cousin, ses "business partners", ses girlfriends. L'idée d'ancrer le jeu dans les années 2000 est un plus par rapport aux anciens jeux. On peut regarder la télé, il y a des tas d'émissions à tendance satirique, comme les DJ des radios, on peut surfer sur le net, bref Niko a de quoi s'occuper. Au passage, on note le formidable travail sociologique des créateurs, GTA est le miroir déformé des USA.
En ce qui me concerne, GTA n'est pas un jeu où j'enchaîne les missions, je préfère goûter l'univers, le découvrir à mon rythme, me familiariser avec les rues, devenir un résident de Liberty City, ce qui permet de combler virtuellement le rêve de vivre à NY.
Ah oui, y'a aussi un mode multiplayer permettant de se friter avec d'autres tarés. Un mode, non, des modes. Du Deathmatch aux courses en passant par tout un tas d'autres jeux. Voilà qui va permettre de rendre GTA4 quasiment immortel, même après l'hypothétique 100% completion.
La concurrence a de quoi s'inquiéter, GTA a encore et toujours une sacré longueur d'avance, que reste-t-il aux autres? À eux de nous le montrer.